mardi 8 septembre 2009

Prémiers pas vers l'intelligence financière

INTRODUCTION

Est financièrement intelligent, non pas celui qui a obtenu d’excellentes notes à l’école ; de bonnes notes dans les matières telles que la comptabilité ou l’analyse financière, mais celui qui est capable, à partir d’une idée, de la transformer en espèces sonantes et trébuchantes.
Si vous êtes capables de multiplier toute somme d’argent qui passe entre vos mains, alors vous avez des prédispositions pour la finance. Quoi faire avec l’argent une fois entre vos mains, combien de temps cet argent travaille pour vous et vous rapporte avant de se retrouver entre les mains d’autres personnes, voilà de qu’est l’intelligence financière.
Sachez que n’importe laquelle de vos idées, si elle est valable, peut vous rapporter autant d’or que n’en contiennent les riches mines du Colorado ou de la République Sud-Africaine.
Voyons ensemble comment faire ses premiers vers l’intelligence financière.

1. 4 COMPORTEMENTS EMOTIONNELS, 4 TYPES D’INDIVIDUS, 4 DESTINEES FINANCIERES

Il existe 4 types d’individus dans le monde des affaires :

i. Les employés (E) : ces sont les individus préoccupés par un chèque de paie régulier, des avantages sociaux (régimes d’assurance santé et/ou de retraite) et la sécurité de l’emploi. C’est la peur de se retrouver sans argent qui les pousse généralement à rechercher la sécurité de l’emploi.
Leur vocabulaire : « je cherche un emploi stable, bien rémunéré et offrant d’excellents avantages sociaux ».
Leur point faible : ils travaillent toute leur vie pour enrichir d’autres personnes et se retrouvent à la retraire souvent pauvres et criblés de dettes.

ii. Les travailleurs indépendants (T) : ce sont ceux qui aiment faire leur propre affaires et devenir leur propre patron. On retrouve dans cette catégorie, les médecins, les dentistes, les pharmaciens, les avocats, les comptables, les architectes, etc. ce sont des professionnels qui ont passé de nombreuses années à l’école.
On y trouve également des gens qui ont acquis leur instruction hors des établissements d’enseignement classique. Ce sont les propriétaires de petits ou grands commerces, les restaurateurs, les plombiers, les électriciens, les mécaniciens, les coiffeurs, les artistes, les pasteurs, etc.
Contrairement aux employés, les travailleurs indépendants prennent les taureaux par les cornes quand il s’agit de risques financiers. Ils n’aiment pas être dépendants des autres. Ils n’aiment pas que leurs revenus soient établis par quelqu’un d’autre. Ils travaillent fort et s’attendent à être payé en retour.
Leur point faible : l’absence de délégation. Voilà pourquoi ils s’entourent de peu ou presque pas de personnel.
Leur motivation : l’indépendance et non l’argent.
Leur point fort : l’indépendance, la liberté de faire les choses exceptionnellement bien et à leur manière ; être respecté en temps qu’expert.
Leur vocabulaire : « ma commission habituelle est de x% », « mon taux horaire est de y francs ».

iii. Les propriétaires d’entreprises (P) : ils sont pratiquement opposés aux travailleurs indépendants. Les « P » embauchent des employés intelligents pour faire le travail qu’ils ne peuvent pas faire tous seuls. En fait, ils créent un système et ont la capacité d’aller chercher ce qu’il y a de meilleur chez les gens (ils comprennent l’essence du leadership).
Leur point fort :

- la délégation ; un véritable « P » est capable de quitter son entreprise pendant un an et plus, et la retrouver en meilleure position qu’au moment de son départ. Sa ou ses sources de revenus ne sont jamais en vacances.
- Le leadership et la vison ;
- La possession d’un système.
Leur devise : « pourquoi faire soi-même quand on peut embaucher quelqu’un pour le faire à notre place et le faire mieux ? »
Leur vocabulaire : « je recherche un Directeur pour mon entreprise ».

iv. Les investisseurs : ils font de l’argent avec l’argent. Ils n’ont pas besoin de travailler, car leur argent est à leur service.
Leur point fort : l’analyse des états financiers

Ces 4 types d’individus peuvent être résumés dans un quadrant suivant :

Les revenus gagnés dans chaque quadrant sont tous différents. Les compétences, les habiletés à acquérir et l’état d’esprit diffèrent d’un quadrant à un autre. Les devoirs à faire d’un quadrant à un autre sont également différents.
Pour résumer :
Dans le « E », vous avez un emploi ;
Dans le « T », vous vous êtes créé un emploi ;
Dans le « P », vous possédez un système et vous avez des employés qui travaillent pour vous ;
Dans le « I », l’argent est à votre service.

Ce sont ces quatres types d'individus que Robert Kiyosaki a distingué dans ses best seller du new York Time (la série "père riche, père pauvre").

Maintenant, posez-vous les questions suivantes :
- Dans quel quadrant suis-je aujourd’hui ?
- Dans quel quadrant voudrais-je jouer pour le restant de ma vie ?
- Si je devrais arrêter de travailler aujourd’hui, pendant combien de temps vais-je survivre ?
Si cette dernière question vous met mal à l’aise, alors choisissez de jouer dans le quadrant qui vous assurera non la sécurité (E) ou l’aisance de la classe moyenne (T), mais la richesse (P et I).

Pour ma part, et pour les raisons énumérées ci-après, je pense qu’il est tant d’acquérir les compétences, les habiletés et l’état d’esprit qui nous placera dans les quadrants « P » et « I ».
- Nous devons créer des emplois et la stabilité financière dans notre communauté ;
- Nous devons avoir le temps pour élever nos enfants, s’occuper de notre famille et de nous-même ;
- Nous devons être en mesure de voyager à travers le monde avec toute notre famille afin de découvrir et de jouir des merveilles que le créateur a déposées sur cette terre ;
- Enfin, nous devons avoir de l’argent pour faire des dons aux œuvres de charité et appuyer celles qu’on chérit.
Le monde s’est profondément transformé depuis la chute du mûr de Berlin en 1989, nous vivons à l’ère de l’information et de l’ouvrier du savoir. Ce n’est plus seulement celui qui détient la terre ou des ressources naturelles qui est riche, mais aussi celui qui a l’information ou un savoir spécialisé et sait se mettre en état d’agir. Malheureusement, notre système d’éducation ne s’est pas adapté à ce changement. Voilà pourquoi à notre époque, il est absurde de confier sa destinée financière à d’autres personnes (le gouvernement ou notre entreprise).

2. L’OPPORTUNITE EST-ELLE UNE CHOSE RARE ?
Personne n’est bloqué dans un état de pauvreté parce que les opportunités d’en sortir sont hors de sa portée ou parce que d’autres ont monopolisé la prospérité. On peut vous fermer les portes d’accès à un domaine, mais d’autres restent ouverts. Pour voir ces opportunités, il vous faut un esprit ouvert car il y a deux mondes :
- un où l’argent est rare, les ressources limitées par le lieu, la crise, le dictat des monopoles ;
- et un autre d’abondance, où il y a assez pour tous.
Mais ces deux mondes n’existent que dans notre esprit. A des périodes différentes, les vagues d’occasions d’affaires se déplacent dans des directions différentes, selon les besoins globaux et des étapes particulières de l’évolution sociale qui a été atteint.

Autant d’opportunités d’affaires prospèrent dans le domaine de l’Internet et des multimédias. Il y a de formidables occasions de prospérité pour les personnes capables de distribuer des produits auprès des clients finaux.
Dans le transport, l’électricité, l’éducation, la nourriture, l’habillement, le logement, l’innovation technologique, l’agriculture, la franchise, la consultance, la bourse, etc.…. foisonnent d’innombrables occasions d’affaires non exploitées.

3. DANS QUEL(S) DOMAINE(S) VOULEZ-VOUS INVESTIR ?
Choisissez le domaine qui vous permet d’exploiter au maximum vos potentialités, cette richesse illimitée que le créateur a déposé en vous.
Focalisez-vous sur ce domaine et bientôt vous verrez des occasions que d’autres ne sont pas capables de voir, car ils se sont dispersés.

4. QUELLES CONDITIONS FAUT-IL POUR COMMENCER ?

Pour atteindre la richesse, vous n’avez pas besoin d’être un génie intellectuel, ni d’avoir un diplôme universitaire, ni même d’argent pour commencer. Vous devez savoir ce que vous voulez, acquérir les habilités pour jouer dans le quadrant qui vous convient, avoir un plan et s’y tenir. L’histoire des grandes fortunes montre que ceux qui les ont acquis, ont appliqué ces principes.

Savoir ce que vous voulez, c’est d’abord choisir entre la richesse et la pauvreté, ensuite rendre des services utiles qui augmenteront la valeur des autres. Il vous faut également vous rendre dans un lieu peuplé d’individus qui accepteront de vous payer en retour des services que vous leur rendrez.
Pour trouver un service utile à rendre, écoutez les plaintes qui émaillent les discours des gens. S’il existe des gens mécontents pour les services qu’ils reçoivent chaque jour, c’est qu’il y a des opportunités d’affaires qui s’y cachent. Trouvez également votre passion, ce qui vous fait « vibrer ». Et bientôt, les gens vous rechercheront.

5. UNE MANIERE DE PENSER DE CEUX QUI SONT DANS LES QUADRANTS « P » ET « I »

Voici une manière toute simple de penser que les hommes fortunés adoptent. Vous pouvez vous aussi l’intégrer dans votre mode de pensée afin de changer votre destinée financière.
- Toute fortune commence par une idée ;
- l’argent ne rend pas riche, il te donne simplement le pouvoir de le devenir ;
- les riches ne travaillent pas pour l’argent, ils font travailler leur argent ;
- les riches ne cherchent pas un emploi à vie, quand ils cherchent un emploi, c’est pour augmenter leurs compétences et développer leurs habiletés ;
- les pauvres passent leur temps à écrire des bons CV pour décrocher le meilleur emploi assorti d’avantages alors que les riches passent leur temps à écrire de solides projets financiers pour créer des emplois ;
- les pauvres cherchent de l’argent alors que les riches cherchent des problèmes à résoudre et des besoins à satisfaire ;
- les riches savent faire la différence entre un passif et un actif. Ils passent leur vie à acheter des éléments d’actifs ;
- les riches organisent le système financier, économique, industriel afin que le bien puisse être accessible à tous ;
- après un désastre financier, les riches tirent les leçons de leurs erreurs, alors que les pauvres passent leur temps à blâmer les autres et à rechercher les responsables de leur malheur ;
- les riches établissent un plan d’investissement avant d’être en possession d’une somme d’argent, alors que les pauvres attendent tranquillement l’argent avant de songer à ce à quoi il servira ;
- les riches prennent des risques en faisant des investissements, les pauvres attendent des occasions qui ne se présenteront jamais ;
- etc.…


Votre Coach personnel, François KOKOLA

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